2023 : FIN DES TRAVAUX DE RÉNOVATION DU GROUPE SCOLAIRE ET DE MISE NE PLACE D’UNE CHAUDIÈRE À BIOMASSE
2019 / 2020:
Des travaux d’aménagements sécuritaires du carrefour avec une création de trottoirs, d’un accès piétons à la gare, d’une mise en place d’alternat par feux ainsi que la remise aux normes des réseaux d’assainissement et enfouissement des réseaux câblés sont actuellement en cours sur Chissay.
Ces travaux, indispensables afin d’assurer une sécurité aux piétons dans le bourg d’une part, et d’améliorer l’écoulement des eaux de pluies et eaux usées, réel problème engendrant des inondations récurrentes d’autre part, prendront fin en Mars 2020.
Photos et avancée sur le lien suivant:
Novembre 2015 :
– Le Syndicat du Cher canalisé couchera pour l’hiver les barrages de Chissay demain mardi, puis Montrichard mercredi 4/11.
– La reprise des maçonneries sur le barrage de Bléré s’est bien déroulée, ce barrage est fonctionnel pour la prochaine saison.
– Pour information les barrages de Chisseaux et Civray seront couchés à la fin de la semaine (du 9 au 13/11) ;
– Les prévisions sont de coucher Chisseaux le jeudi 12 et Civray le vendredi.
Juillet 2015 :
Récemment, suite à la décision prise par le Président du Syndicat du Cher Canalisé, il est prévu de procéder à l’arrachage mécanique de la Jussie sur la commune de Chissay en Touraine, en remontant vers » la plage « . Cette opération s’est faite en date du Jeudi 23 et Vendredi 24 Juillet 2015. Vous trouverez plus bas, quelques photos prises sur notre commune :
Tout d’abord, explication de la plante nommée Jussie, qui envahit notre rivière :
» La jussie, cette jolie plante à fleur jaune est présente dans toutes les zones humides de l’Hexagone qu’il s’agisse de plans d’eau, de rivières, de zones humides ou encore des réseaux de fossés. Importées accidentellement dans le Sud-Est de la France il y a plus de 150 ans, elles se sont largement dispersées depuis, remontant vers le Nord pour atteindre aujourd’hui nos voisins européens comme l’Allemagne ou certaines régions anglaises. Formant des herbiers très denses et pouvant s’enraciner jusqu’à 3 mètres de profondeur, elles réduisent les écoulements dans les cours d’eau, empêchent la diffusion de l’oxygène dans les milieux stagnants peu profonds, compliquent la circulation des bateaux, perturbent l’irrigation et le drainage. Elles colonisent également les prairies humides en y remplaçant les espèces végétales locales. Ajouté à cela le fait que le bétail ne la mange pas et l’on comprend facilement que cette plante représente un coût écologique et économique très important pour nos territoires.
Jusqu’à présent, les moyens de lutter contre cette plante envahissante restaient limités. Pourtant, il semblerait qu’à la suite des crues importantes qui ont touché le Var en 2010, une solution serait en passe d’être trouvée.
En effet, dans le cadre des inventaires écologiques sur le site Natura 2000 du Val d’Argens, le département du Var a commandé au bureau d’étude Concept Cours d’Eau, une étude sur les plantes invasives présentes sur l’Argens. Des résultats surprenants en sont ressortis. Les jussies sont sensibles aux forts courants et la succession rare de fortes crues aurait considérablement réduit leur biomasse : la surface des herbiers dans les deux plans d’eau est passée de 7740 m² en 2008 à 2200 m² en 2011.
Cette observation a débouché sur le souhait de mettre rapidement en place des actions d’élimination mécanique pour en quelque sorte « finir le travail réalisé par les crues » et sur l’organisation d’une journée de formation et de « travaux pratiques » de régulation des jussies. Ce programme sera poursuivi et un nouveau protocole de gestion des jussies, adapté aux territoires touchés par des crues extrêmes, pourrait sans doute en être issu. Il viserait à surveiller systématiquement les populations de jussies après chaque événement hydrologique pour définir et lancer des plans d’actions efficaces.
La gestion des invasions biologiques nécessite l’intervention permanente des gestionnaires locaux. Pour une gestion efficace et respectueuse des écosystèmes, les gestionnaires doivent connaître les caractéristiques écologiques des espèces invasives et évaluer les impacts de leur présence sur les milieux. Ils doivent d’autre part, connaître les usages et les besoins humains des territoires envahis. Les agriculteurs en tant qu’acteurs de terrain ont un rôle à jouer dans cette lutte qui les touche aussi directement ! «
Extrait tiré de » L’institut de recherche pour l’ingénierie de l’agriculture et de l’environnement «
Juin 2015 :
Remontée du barrage des aiguilles du Cher à Chissay :